Stéphane Lavoué/Andra
Stéphane Lavoué/Andra 
725
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Documentation règlementaire, interactions sociétales, études et recherche et enfin collaborations internationales... Dans ce numéro 725, la rédaction explore les divers aspects du programme de recherche destiné à conserver la mémoire de Cigéo sur cinq siècles et bien au-delà . Ce futur site de stockage des déchets les plus dangereux du parc nucléaire français est situé à 500 mètres sous terre dans la commune de Bure, aux confins de la Meuse et de la Haute-Marne. Toujours dans la rubrique industrie, un focus sera effectué sur les partenariats et financements des réacteurs nucléaires de petite taille, plus couramment appelés small modular reactors (SMR), nécessaires pour atteindre les objectifs d’une offre française d’ici 2035. Puis, Énergie Plus a emprunté la route des voitures électriques avec d'abord une étape de questionnement sur leur durabilité et réparabilité et une autre sur leurs émissions de gaz à effet de serre, que les règlements européens successifs n'ont pas permis de réduire efficacement.
Édito
Clément CyglerComme souligné dans ce numéro, le secteur des transports, en particulier la filière automobile, doit accélérer sa décarbonation. Pour y parvenir, un premier contrat stratégique de filière (CSF 2018-2023) a permis de lancer les bases de cette mutation sectorielle. Selon le Gouvernement, plusieurs grands objectifs ont été remplis : la multiplication par cinq du nombre de véhicules électriques (VE) vendus, l’atteinte des 100 000 points de recharge ou encore l’émergence d’une industrie de la batterie symbolisée par le lancement de quatre projets de gigafactory. Ces efforts doivent toutefois encore se poursuivre et même s’amplifier pour se laisser une chance de respecter les engagements climatiques français et européens. Lors de l’annonce du nouveau CSF (2024-2027), le 6 mai dernier, trois priorités ont été fixées par l’État, avec la poursuite de l’adoption du VE d’ici 2035, une production plus importante de ces modèles électriques en Hexagone et l’amélioration des relations contractuelles entre sous-traitants et donneurs d’ordres. Cela nécessitera de gagner en compétitivité, renforcer l’attractivité de la filière, aider à la reconversion des salariés ou encore favoriser l’économie circulaire. Au vu des difficultés d’approvisionnement en matériaux et minerais critiques, ce dernier point sera déterminant mais ne pourra se faire qu’en introduisant des normes de durabilité et de réparabilité des batteries en Europe.