À la recherche de stabilité, MaPrimeRénov’ fluctue à nouveau

04 04 2024
Caroline Kim-Morange
Teksial

Le dispositif MaPrimeRénov’ ne cesse d’être remodelé. Sa nouvelle version, datant du 1er janvier 2024, est déjà en passe d’être remaniée. Voici un point sur ce qui devrait changer et rester, éclairé par les professionnels du secteur.

« Le premier problème de MaPrimeRénov’, c’est son instabilité », déclare Vincent Legrand, président de Dorémi, un collectif composé d’artisans et de collectivités travaillant dans la rénovation énergétique. Une affirmation avec laquelle s’accordent tous les acteurs de ce dispositif : petites et grandes entreprises de travaux, architectes, particuliers, administrations, organisations environnementales, bureaux d’études, etc.

Ainsi, « l’instabilité profite à des gestes de travaux insuffisants », estime Vincent Legrand. Franck Annamayer, président de Sonergia, société à mission spécialisée dans le financement des travaux de rénovation énergétique, parle d’un « brouillard dans lequel on se demande comment se positionner ». Le viceprésident de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) David Morales souligne que « les changements fréquents de MaPrimeRénov’ amènent les artisans à un important désamour envers les travaux de rénovation énergétique ».

Et pourtant, malgré la vive aspiration à une stabilisation du système, sa nouvelle mouture, entrée en vigueur le 1er janvier 2024, vient déjà d’être modifiée. L’objectif de cette réforme, mise en oeuvre depuis quelques semaines, était d’accélérer les rénovations dites d’« ampleur », également appelées globales ou encore performantes. En 2023, l’Agence nationale de l’habitat (Anah), qui gère le dispositif MaPrimeRénov’, en avait comptabilisé 71 613 sur le territoire. Son but pour 2024 était d’atteindre le nombre de 200 000. Pour cela, place à deux « parcours » différents : un « parcours accompagné » et un parcours que l’on peut qualifier de « simple ».

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